Tour Eiffel illuminée en rose, défilé de mode à Londres, courses et marathons à Singapour, Paris ou au Canada, réunions-débats… le mois d’octobre est l’occasion d’une nouvelle campagne de sensibilisation et de collecte de fonds pour lutter contre le cancer du sein, le cancer le plus fréquent et le plus mortel chez les femmes.
En France, cette campagne sera aussi l’occasion de faire le point sur le dépistage organisé et les limites qu’il rencontre aujourd’hui, dix ans après sa généralisation. En effet, le dispositif se heurte à une stagnation du taux de participation (environ un tiers des femmes n’aurait pas recours au dépistage généralisé ou réalisé à leur initiative) et à des difficultés d’accès des femmes éloignées du système de santé. Aussi des questions restent en suspens en ce qui concerne la balance bénéfices/risques avec notamment le surdiagnostic ou le risque de développer un cancer suite à une exposition à la mammographie. Pour faire le point sur ces questions, Marisol Touraine a demandé à l’Institut National du Cancer (INCa) d’organiser une concertation citoyenne et scientifique. La première étape de cette consultation s’ouvre avec la mise en ligne d’un site visant à recueillir l’ensemble des contributions.
Chacun pourra y apporter son point de vue sur l’amélioration de la politique de dépistage, son avis, son témoignage, ses remarques, ses idées, ses suggestions, ses analyses sous forme individuelle ou collective. Un comité d’orientation pilotera cette concertation et remettra ses recommandations à la ministre au cours de l’été 2016.
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