Ils évoluent en équipe, sont souvent détenteurs d’un diplôme de secouriste et portent un casque ou un drapeau à croix rouge. Ces bénévoles se sont spontanément regroupés afin de porter secours aux blessés au cours des manifestations. On les appelle les « Street Médics ».
Ces dernières semaines, ils ont fort à faire. Les manifestations contre le projet de loi porté par la ministre Myriam El Khomri ont en effet gagné en violence. Nous n’entrerons pas dans le débat qui oppose les exactions de quelques casseurs à la police. Mais les faits sont là. Les blessures, brûlures, hématomes et autres dégâts corporels ponctuent, presque chaque jour, l’histoire du mouvement.
La mission des « Street Médics » consiste à prendre en charge au plus vite, souvent dans des conditions difficiles, ces accidentés de la rue pas tout à fait comme les autres. Leur matériel ? Un sac de secours au contenu choisi.
« Au début, on emmène un peu de sérum physiologique pour laver les yeux, du désinfectant, de l’arnica pour les coups, du Maalox pour apaiser l’effet du gaz », explique Katell dans le magazine « Les Inrocks ». Au-delà, la trousse d’urgence « spécial manif » peut s’étoffer de nombreux autres accessoires : des paquets de compresses, des bandes, des écharpes pour l’épaule, des poches de froid instantané et des coussins hémostatiques.
Les effets irritants, parfois asphyxiants, des gaz lacrymogènes, les blessures dues aux grenades de désencerclement, aux tirs de Flash-Ball ou au coup de tonfa (matraque souple), voilà ce à quoi doivent faire face ces secouristes spécialisés.
Mais la solidarité et la compassion ont choisi leur camp. Ne comptez pas sur eux pour venir panser les CRS destinataires de pavés et autres cocktails Molotov…
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