Le 28 avril, Pharmagest, Smart RX et Winpharma, les principaux éditeurs de logiciels métier (LGO) ne se sont pas rendus à la réunion à laquelle les avait conviés l’Union des groupements de pharmaciens d'officine (UDGPO). Seul l’un d’entre eux, Pharmagest, s’était excusé.
Aucun de ces éditeurs n’a cependant fourni d’explications, comme le leur réclamaient les groupements, sur l’usage des statistiques de vente des pharmaciens et sur l’éventuel emploi d’outils informatiques spécifiques. « Il y a un mépris évident des éditeurs vis-à-vis de leurs clients. Quelle entreprise française peut se permettre une telle attitude aujourd’hui ? » proteste Laurent Filoche, président de l’UDGPO. Il souligne que c'est la deuxième fois que les éditeurs de LGO refusent de répondre aux questions des pharmaciens. À l’instar d'autres membres de l’UDGPO, Laurent Filoche soupçonne une entente entre les éditeurs, voire la présence d’extracteurs cachés dans les ordinateurs.
Muni des mandats de 500 pharmaciens qui lui demandent d’agir en leur nom pour obtenir des éclaircissements sur ces pratiques, Laurent Filoche a donc adressé un courrier à la DGCCRF, en début de semaine, demandant que lumière soit faite sur les pratiques des éditeurs LGO.
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