Alain Gaubert, titulaire à Paris, explique pourquoi il a choisi une panoplie très complète d’outils antivols.
n Une préoccupation quotidienne
« La démarque inconnue est un phénomène très sous-estimé. Un pharmacien qui dit ne pas le connaître est quelque part aveugle. Ce n’est pas loin de 10 % du CA qui est concerné. Cela justifie les investissements réalisés aussi bien en vidéosurveillance que dans les antennes et les étiquettes antivol. La seule chose que j’ai cessé de faire, c’est de recourir à des vigiles. »
n Un travail considérable
« Certes, poser les étiquettes prend du temps et c’est un travail considérable. Mais c’est le premier geste que l’on fait, en même temps que poser l’étiquette prix. Parfois même, pour les produits les plus chers, on met une seconde étiquette à l’intérieur car les voleurs n’hésitent pas à arracher. Même si cela est sonore, car elles sont bien accrochées, on ne les entend pas toujours en cas de grande affluence. »
n Des résultats limités
« Pour les antennes et les étiquettes antivol, j’ai choisi Sensormatic, la technologie selon moi la plus éprouvée. Certes, je la paie un peu chère, quoique le prix des étiquettes ait diminué ces dernières années, mais ce système est nettement plus fiable que d’autres. Malgré tous ces efforts d’équipements et de surveillance, il y a toujours de la démarque. Au moins, nous parvenons au sein de la pharmacie à limiter le phénomène. »
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