Le retour en grâce du plastique est patent !
Polycarbonate, nylon, Plexiglas, le plastique coule à flots pour faire obstacle au virus. Tant et si bien que les premières tensions d'approvisionnement se font paraît-il sentir… À l'heure ou des barrières de polymère garantissent notre survie, la conscience écologique semble ainsi comme mise en veilleuse. Le court terme l'emporte sur le durable. Ce regain d'intérêt pour le plastique stimule même les chercheurs. Breveté par l’entreprise française Serge Ferrari, un nouveau matériau souple serait capable de réduire la charge virale des coronavirus de 95 % après un quart d'heure de contact, et de près de 99,5 % après une heure. Cette membrane synthétique peut aussi bien servir à protéger une poignée de porte que la surface d’un bureau ou du mobilier urbain. Et en Norvège, ZincIn AS a mis au point des plateaux en plastique qui détruisent 99,9 % des virus et restent donc toujours propres. Cerise sur le gâteau, ces plateaux sont fabriqués à partir de déchets marins recyclés. Le durable renaît du plastique et résiste au virus…
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