« Autrefois, tout était présenté avec la même force, aujourd’hui, on dissocie plus, on segmente les univers », explique Patrick Laurency, de Boursin Agencement. Faire des choix pour mieux segmenter son offre et sa théâtralisation suppose au préalable de s’interroger sur la rentabilité de ce qui est présenté. Mais les titulaires doivent être conseillés sur les produits qu'il convient d'exposer et sur la façon dont ils doivent l’être. C’est le sens du merchandising, une étape jugée indispensable par les agenceurs. « Le mobilier, aussi beau et fonctionnel soit-il, ne fonctionnera pas si on ne met pas les bons produits au bon endroit », estime Patrick Laurency.
Une collaboration très en amont entre un merchandiser et l’agenceur permettra ainsi d’optimiser l’agencement de la pharmacie. « Nous pouvons le faire nous-mêmes, mais notre analyse ne sera jamais aussi pointue que celle d’un spécialiste », explique aussi Michel Julin, directeur France de Th Kohl. Bien souvent, la pharmacie travaille déjà avec un merchandiser, conseillé par son groupement. L’agenceur peut lui en proposer un à défaut. Une telle intervention coûte entre 5 000 et 6 000 € pour un agencement de 100 000 à 150 000 €, selon Boursin Agencement.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin