L’aspect logiciel qu’il y a derrière chaque système de consigne connectée concerne bien sûr la gestion de la consigne, les alertes auprès des clients, la rotation des casiers etc… Mais pas que. Elle doit gérer aussi les relations avec le reste. Et le reste, c’est pour l’essentiel le LGO, de façon à n’avoir qu’une seule saisie de la commande. Pour l’Offilocker de Pharmagest, il va sans dire que le système est relié au LGPI, et pour sa part, Pharmamat, qui a un accord exclusif avec Smart Rx, permet aussi aux clients de ce dernier qui choisissent la Safe Box d’être interfacés directement avec ce LGO. Pour ces mêmes prestataires qui souhaiteraient vendre auprès de pharmacies disposant d’autres LGO et pour tous les prestataires qui ne sont pas reliés à des LGO d’une manière ou d’une autre, il faut développer une API (une interface qui permet de relier des logiciels entre eux).
Ou alors, faire comme Anodia, travailler avec un éditeur qui a développé une solution d’interconnexion avec tous les LGO, ou en tout cas les principaux, en l’occurrence la société 161, éditrice de la solution de vente en ligne Apotekisto. « Nous l’avons conçue comme étant une solution globale, pas question pour nos clients d’aller chercher des bouts de logiciels ici et là, si bien que nous proposons, entre autres, la possibilité de se connecter à différents LGO, explique Nicolas Duhamel, gérant de la société, de sorte à éviter les doubles saisies. » Doubles saisies qui ne sont pourtant pas si gênantes que ça selon Christophe Montabrun-Ollivier, président de Pharmamat. « Le temps que l’on gagne avec notre consigne vaut largement celui de deux manipulations », affirme-t-il.
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