Les spécialistes de la réanimation tirent la sonnette d'alarme sur l'état du parc français de défibrillateurs automatiques externes.
Réunis en séminaire au ministère de la Santé par l'association Arlod, les réanimateurs tirent la sonnette d'alarme sur l'état du parc français de défibrillateurs automatiques externes (DAE), et sur sa faible utilisation. Faute de traçabilité et de règles claires en ce qui concerne leur entretien, 20 à 30 % des dispositifs ne seraient pas en état de délivrer un choc adéquat. Le Pr Gueugniaud, chef du pôle d'anesthésie réanimation de l'hôpital Édouard Herriot de Lyon et directeur du SAMU, déplore l'absence de gestion de la part des pouvoirs publics de la problématique des DAE mis à disposition du public depuis 2007. De fait, il est aujourd'hui impossible de connaître le nombre exact et la localisation de ces appareils dont la maintenance est très aléatoire. Une évaluation menée par le fabricant Schiller et le distributeur Matecir estime que 30 à 40 % des 180 000 DAE en accès public ne sont pas fonctionnels. « Seuls 30 à 40 % des DAE en accès public et entreprises bénéficient d'une maintenance effectuée par des sociétés ayant les compétences techniques, détaille Christophe Leveque, directeur général délégué de Schiller France. Les établissements de santé eux-mêmes ne réalisent une maintenance correcte que dans 20 à 30 % des cas. »
Avec « Le Quotidien du médecin »
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