Un arrêté publié le 13 novembre au « Journal officiel » précise les conditions de signalisation au public de la présence d’un défibrillateur automatisé externe (DAE). Une obligation à laquelle doivent se soumettre les officines qui en sont équipées.
Entre 2 000 et 2 500 officines détiennent dans leurs murs un défibrillateur automatisé externe (DAE). Un équipement fondamental en termes d’urgence vitale mais qui suppose d’être connu du public et facilement accessible. Outre la transmission des données relatives au DAE à la « base de données nationale des défibrillateurs automatisés externes » telle que prévue par un arrêté du 29 octobre 2019, les pharmaciens concernés sont soumis à d’autres obligations également énoncées par le texte publié au « Journal officiel » du 13 novembre 2019.
Celui-ci prévoit que « le défibrillateur automatisé externe est installé dans un emplacement facilement accessible et permettant son utilisation permanente par toute personne présente dans l'enceinte de l'établissement ». De même, « les propriétaires des établissements recevant du public, exploitant des DAE sont tenus d'apposer une affiche de signalisation, visible à chaque entrée de l'établissement, d'indiquer l'emplacement et le chemin d'accès au DAE ». Ces affiches doivent se conformer à un modèle défini par le même arrêté.
À Paris, les pharmaciens - à moins de détenir un DAE dans leurs murs - ne seront pas tenus à ces obligations. En effet, près d’une quarantaine de défibrillateurs ont été installés par la mairie de la capitale à proximité d’officines, en coopération avec l'Union régionale des professionnels de santé (URPS) des pharmaciens d'Ile-de-France. Ces DAE peuvent difficilement passer inaperçus, car comme s’en félicite Renaud Nadjahi, président de l’URPS pharmaciens d’Ile-de-France, « ce dispositif profite de deux logos, celui du DAE et la croix verte ! » Le pharmacien ajoute que, dans l'idéal, la croix verte devrait être identifiée par le public « comme un signal très fort en cas d’urgence ».
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