« Éviter de multiplier les intermédiaires »
« Notre profil de groupement est atypique : là où la plupart privilégient des ressources pour développer une centrale logistique et répondre à une logique d’achat, nous nous concentrons sur le digital, c’est cela qui nous structure. Médiprix a un service interne composé de dix personnes dont sept développeurs, si bien que nous n’avons quasiment aucun prestataire. Juste dans le domaine des écrans. Certes, il ne sert à rien parfois de vouloir réinventer la roue, et il existe de très bonnes solutions sur le marché, par exemple, sur celui de la gestion des rendez-vous en ligne, très d’actualité, il y a quelques plateformes tout à fait performantes, mais quelque part, ça nous rend prisonnier d’un système et cela multiplie les intermédiaires, ce qui déroute l’adhérent qui parfois ne fait pas ce qui lui est demandé. Nous lançons ces jours-ci notre propre solution de gestion des rendez-vous. »
« Automatiser l’ensemble des process »
« Pour nous, la meilleure façon d’avoir une vraie stratégie d’enseigne est de travailler sur une stratégie digitale unifiée de telle sorte que l’expérience soit uniforme et fonctionnelle sur l’intégralité du réseau, grâce à l’automatisation de l’ensemble des process, que ce soit vis-à-vis des laboratoires, pour tout ce qui concerne les promotions et la fidélité, et aussi vis-à-vis des patients et des clients. Certes, cela coûte cher, mais nous n’avons pas de centrale logistique et avec une taille suffisante, 155 adhérents à ce jour, nous avons les économies d’échelle nécessaires pour atteindre notre objectif. La vraie contrainte de ce choix est liée à la lenteur qu’il induit, nous sommes plus lents que la moyenne. Par exemple, nous n’avons pas encore d’e-commerce, mais quand on l’aura, on aura des fonctionnalités que les autres n’ont pas. »
« Un seul LGO pour tous »
« Ce choix induit aussi une exigence, celle de ne travailler qu’avec un seul LGO, ce qui a conduit la moitié environ de nos adhérents à changer de LGO. Au lieu de négocier des remises, cela nous permet de demander des développements spécifiques et donc d’être très réactifs. Certes, comme toute stratégie mono-fournisseur, ce n’est pas toujours facile, il faut bien négocier les contrats, s’engager sur des contrats de longue durée, mais pas trop non plus, et toujours discuter avec la concurrence… »
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