L'Agence régionale de santé (ARS) de Guadeloupe et des îles du Nord a publié hier un bilan mitigé de la gestion de crise du virus Zika. L'épidémie de 2016 a duré 5 mois et touché plus de 30 000 personnes dont 700 femmes enceintes, entraînant 15 malformations fœtales.
Si l'épidémie en Guadeloupe n'a pas l'ampleur de celle qui a touché le Brésil, les responsables de l'ARS relèvent, dans un bilan publié hier, que « trop de femmes enceintes ont été infectées par le virus malgré l'état de vigilance ». Nombre d'actions de prévention et de lutte contre le Zika se sont bien déroulées grâce à « des actions de communication en amont de l'épidémie » et grâce aux « renforts matériels et humains » pour la prise en charge médicale, notamment le recrutement pour l'occasion d'infirmiers, de gynécologues et de sages-femmes.
Cependant, certaines initiatives n'ont pas porté leurs fruits. Selon un communiqué de l'ARS, « toutes les communes, faute de moyens, n'ont pu se mobiliser » et les « messages diffusés » n'ont pas toujours atteint les populations les plus fragiles, notamment les femmes « de condition modeste » ou « ne parlant pas la langue française ». Par ailleurs, les actions de prévention mises en place dans les salons de coiffure semblent avoir été inefficaces car le message n'a pas été relayé.
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