La classe pharmacologique
La rupatadine est un nouvel antihistaminique H1 de 2e génération, sans activité anticholinergique.
Les principales caractéristiques du produit
Wystamm se présente sous la forme de comprimés dosés à 10 mg.
Ce produit est indiqué dans le traitement symptomatique de la rhinite allergique et de l’urticaire chronique idiopathique, chez l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans.
La posologie recommandée est d’un comprimé par jour, au cours ou en dehors des repas. En raison de l’absence de données, ce médicament ne doit pas être utilisé chez les patients insuffisants rénaux ou hépatiques.
Il est conseillé de l’utiliser avec prudence chez les personnes âgées. Cela du fait d’une possible augmentation de l’exposition au produit avec l’âge, probablement consécutive à une diminution de l’effet de premier passage hépatique.
Wystamm doit être utilisé avec prudence durant la grossesse ainsi qu’au cours de l’allaitement en raison du peu de données disponibles.
Bien qu’il n’ait pas été mis en évidence d’allongement de l’espace QT avec ce produit, il est déconseillé de l’administrer aux personnes présentant un allongement de l’espace QT, une hypokaliémie non corrigée ou en cas de pathologie proarythmique, comme une bradycardie cliniquement significative ou une ischémie myocardique aiguë.
La prudence doit être également de mise en cas d’association avec d’autres produits inhibant puissamment les cytochromes P450, et notamment l’isoenzyme CYP3A4 : kétoconazole, érythromycine…
Le produit dans sa classe thérapeutique
Ce médicament vient enrichir un groupe de produits déjà relativement fourni : cétirizine, desloratadine, ébastine, loratadine, lévocétirizine, mizolastine.
Les essais cliniques ont montré une efficacité similaire de la rupatadine aux comparateurs sur la réduction des symptômes de la rhinite et une efficacité supérieure au placebo sur le prurit de l’urticaire chronique.
Le confort du patient
Les effets indésirables constatés lors des essais cliniques ont été représentés essentiellement par une somnolence (10 %), des céphalées (7 %) et de la fatigue (3 %).
LES CONSEILS DU PHARMACIEN
• Ne pas absorber de jus de pamplemousse en même temps que le médicament, car celui-ci augmente fortement la concentration plasmatique de l’antihistaminique.
• Prudence, par principe, en cas de conduite automobile ou d’utilisation de machines, tant que la réaction individuelle n’a pas été déterminée.
• Prudence aussi en cas de consommation de boissons alcoolisées durant le traitement.
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3 questions à…
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