Les besoins de l'organisme en vitamine D sont couverts pour deux tiers par la synthèse de vitamine D par la peau sous l'action du soleil et pour un tiers par les apports alimentaires.
Aussi, la prévalence des déficits en vitamine D est-elle influencée par la durée moyenne d'ensoleillement du département de résidence. Cette prévalence de déficit en vitamine D est plus importante dans le Nord de la France que dans le Sud.
La vitamine D augmente l'absorption intestinale et la réabsorption rénale du calcium et du phosphore ainsi que la résorption osseuse pour permettre une minéralisation osseuse optimale.
Les rayons UVB sont nécessaires à la synthèse de la vitamine D par la peau à partir du 7-déhydrocholestérol. C'est pourquoi une déficience en vitamine D peut s'observer chez les sujets peu exposés au soleil comme les enfants en bas âge, les personnes âgées vivant en institution, les personnes confinées dans leur domicile et celles vivant dans des régions de faible ensoleillement ou les personnes à peau mate.
Une exposition solaire modérée est suffisante
Pour garder un bon statut en vitamine D, il est conseillé de s'exposer au soleil de façon modérée et raisonnée (visage, bras et jambes) au moins cinq à quinze minutes deux fois par semaine en début d'après-midi, ce qui est en général suffisant pour synthétiser la vitamine D entre les mois de mai et septembre en France métropolitaine.
Les études actuelles montrent que les moyens de photoprotection ne gênent pas cette photosynthèse (1).
Il est également conseillé de consommer deux fois par semaine des aliments riches en vitamine D (poissons gras des mers froides, œufs de poissons, jaune d'œuf, jambon, beurre, lard, champignons...).
Quand supplémenter en vitamine D ?
Une supplémentation en vitamine D est préconisée chez les personnes à risque et quand le taux sérique de la vitamine D est trop bas (inférieur à 50 nmol/litre), sachant que seul le dosage de la 25(0H)D permet d'apprécier les stocks de l'organisme en vitamine D.
Après 65 ans, le dosage de la vitamine D n'est pas justifié et la supplémentation est conseillée en raison d'une prévalence élevée des carences en vitamine D, notamment chez les personnes au moins septuagénaires vivant en institution.
Il est conseillé d'associer la vitamine D à des apport calciques satisfaisants alimentaires et/ou médicamenteux.
Dr Martine ANDRÉ
(1) Leccia MT. Peau, soleil et vitamine D : réalités et controverses. Annales de Dermatologie et Vénéréologie. 2012;140(3):176-82.
www.has-sante.fr
Aussi, la prévalence des déficits en vitamine D est-elle influencée par la durée moyenne d'ensoleillement du département de résidence. Cette prévalence de déficit en vitamine D est plus importante dans le Nord de la France que dans le Sud.
La vitamine D augmente l'absorption intestinale et la réabsorption rénale du calcium et du phosphore ainsi que la résorption osseuse pour permettre une minéralisation osseuse optimale.
Les rayons UVB sont nécessaires à la synthèse de la vitamine D par la peau à partir du 7-déhydrocholestérol. C'est pourquoi une déficience en vitamine D peut s'observer chez les sujets peu exposés au soleil comme les enfants en bas âge, les personnes âgées vivant en institution, les personnes confinées dans leur domicile et celles vivant dans des régions de faible ensoleillement ou les personnes à peau mate.
Une exposition solaire modérée est suffisante
Pour garder un bon statut en vitamine D, il est conseillé de s'exposer au soleil de façon modérée et raisonnée (visage, bras et jambes) au moins cinq à quinze minutes deux fois par semaine en début d'après-midi, ce qui est en général suffisant pour synthétiser la vitamine D entre les mois de mai et septembre en France métropolitaine.
Les études actuelles montrent que les moyens de photoprotection ne gênent pas cette photosynthèse (1).
Il est également conseillé de consommer deux fois par semaine des aliments riches en vitamine D (poissons gras des mers froides, œufs de poissons, jaune d'œuf, jambon, beurre, lard, champignons...).
Quand supplémenter en vitamine D ?
Une supplémentation en vitamine D est préconisée chez les personnes à risque et quand le taux sérique de la vitamine D est trop bas (inférieur à 50 nmol/litre), sachant que seul le dosage de la 25(0H)D permet d'apprécier les stocks de l'organisme en vitamine D.
Après 65 ans, le dosage de la vitamine D n'est pas justifié et la supplémentation est conseillée en raison d'une prévalence élevée des carences en vitamine D, notamment chez les personnes au moins septuagénaires vivant en institution.
Il est conseillé d'associer la vitamine D à des apport calciques satisfaisants alimentaires et/ou médicamenteux.
Dr Martine ANDRÉ
(1) Leccia MT. Peau, soleil et vitamine D : réalités et controverses. Annales de Dermatologie et Vénéréologie. 2012;140(3):176-82.
www.has-sante.fr
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques