L’émission « Réseau d’enquêtes » présente, ce soir sur France 3 à partir de minuit, une compilation de reportages sous le titre « Vaccin, un trésor contesté ».
Les sels d’aluminium dans les vaccins, la vaccination anti-HPV, l’obligation vaccinale pédiatrique à 11 valences, la vaccination contre la pandémie A/H1N1 de 2009 qui n’a pas eu lieu… Donnant tour à tour la parole à des défenseurs de la vaccination et des victimes ou des antivaccins, l’émission « Réseau d’enquêtes » de ce soir, présentée sur France 3 à partir de minuit, aborde la vaccination sous tous les angles. Elle semble néanmoins avoir des difficultés à conserver sa neutralité, laissant le spectateur dubitatif après 52 minutes. De prime abord, la présentation semble équilibrée, d'une part rappelant la défiance particulière des Français, et d'autre part donnant la parole à un directeur de recherche de l’INSERM à l’Institut Pasteur de Lille. Pour Camille Locht, « la vaccination est le progrès le plus spectaculaire du XXe siècle » puisqu’elle a permis de réduire fortement la prévalence de certaines maladies et d’en éliminer d’autres.
L’émission interroge aussi Marie-Océane Bourguignon, actuellement reconnue médicalement comme la seule victime du Gardasil par l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM). Le reportage affirme alors que non seulement le Gardasil est « inefficace » mais aussi que « 12 ans après sa commercialisation, il est prouvé que le nombre de cancer du col de l’utérus a augmenté chez les populations vaccinées ». Des assertions rejetées par les autorités sanitaires.
Suivent les témoignages d’une infirmière ayant développé une myofasciite à macrophages attribuée aux sels d’aluminium contenus dans un vaccin, et celui de Romain Gherardi, chercheur, qui tente de prouver, pour l'instant en vain, le lien entre cette pathologie et l’aluminium dans les vaccins.
Sur l’obligation vaccinale pédiatrique élargie depuis le 1er janvier 2018, des mamans, un pédiatre et une directrice de crèche n’y trouvent rien à redire, mais des parents furieusement antivaccins ne lâchent rien, à l’image de Sophie Guillet, qui préside le collectif « Ensemble pour une vaccination libre », et qui exhibe fièrement les carnets de vaccination de ses trois enfants dotés de toutes les vignettes et tampons nécessaires sans qu’ils n’aient jamais reçu une seule dose vaccinale.
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