Dépister et accompagner la DMLA

Une campagne à 360 degrés

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Publié le 14/09/2015

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Cosignée par les associations de patients, Retina et DMLA ainsi que par le laboratoire Bayer, la campagne « ma DMLA et moi » vient d’être lancée pour informer le grand public sur la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), une maladie qui touche 15 % des personnes de plus de 80 ans.

Soixante pour cent des patients atteints de DMLA souffrent d’une atteinte bilatérale. Cependant 17 % des personnes traitées par injection intravitréenne obtiennent une amélioration, 56 % une stabilité de leur état.

Sur un ton léger, voire décalé, affiches, posters, cartes postales et clips abordent le dépistage de cette pathologie encore mal connue, son impact sur le quotidien des malades et le rôle des aidants dans le suivi d’un traitement contraignant et coûteux. En effet, l’enquête sur la qualité de vie des patients atteints de DMLA exsudative, dite « humide » (Equade), menée en 2013 par Bayer a fait apparaître des frais à la charge du patient (aides rémunérées, achat de matériel, déplacements pour les injections et achat de compléments alimentaires) de 1 741 euros en moyenne (2 227 euros en cas de mauvaise acuité visuelle).

Le Pr Éric Souied, chef du service d’ophtalmologie à l’hôpital intercommunal de Créteil et fondateur de l’association DMLA insiste également sur les risques d’apparition de troubles dépressifs consécutifs à l’annonce de la perte d’acuité visuelle, le facteur le plus corrélé à la qualité de vie.

Un partenariat avec Giphar

Bien que cette campagne ne soit relayée que dans les officines à proximité des cabinets d’ophtalmologistes, la participation de l’ensemble des pharmaciens est très attendue par les associations de patients dans l’accompagnement de leur traitement mais aussi dans la reconnaissance des symptômes précurseurs de cette maladie qui représente une urgence ophtalmologique. « Rechercher un deuxième, voire un troisième avis, entraîne un retard considérable à l’initiation du traitement. Le premier rendez-vous du patient est un élément clé à ne pas rater », rappelle le Pr Souied. L’association DMLA qui a débuté un premier partenariat avec Giphar, cherche selon Marc Joubert, son président, à établir des contacts avec d’autres groupements.

M.B.