LES FRANçAIS sont de moins en moins nombreux à considérer que le financement du risque dépendance – que le président Nicolas Sarkozy s’est engagé à réformer en 2010 – relève de la solidarité nationale. C’est ce qui ressort d’un sondage TNS Sofres publié par le quotidien économique « la Tribune » (édition du 4 février).
Interrogés sur l’opinion de laquelle ils se sentaient le « plus proches » parmi ces trois possibilités, les Français ont répondu à 45 % (contre 40 en 2007) que l’État devait assumer la prise en charge de la dépendance (« via les impôts et les taxes ») « pour les plus démunis », à 27 % (contre 36 l’année précédente) que l’État devait le faire « pour tous », tandis que 26 % (contre 23) ont estimé que c’était « à chacun de se préparer au risque de dépendance ».
Interrogés, parmi deux possibilités, sur le financement des dépenses liées à la dépendance, 58 % ont estimé qu’il fallait « laisser chacun libre de prendre ses dispositions » (contre 50 % en 2007), tandis que 36 % prônent d’« augmenter les impôts et les taxes ou les cotisations sociales afin d’assurer une prise en charge par la solidarité nationale » (contre 44 % en 2007).
Les actions prioritaires de l’Éat face à la dépendance, parmi une liste de quatre propositions, doivent être de « développer l’hospitalisation à domicile » (76 % des Français), et « d’augmenter le nombre de places en maisons de retraite » (47 %). Le quart des personnes interrogées indique avoir personnellemnt « pris des dispositions pour faire face au risque de dépendance ».
Ce sondage a été réalisé par TNS Sofres pour la Banque postale prévoyance et « la Tribune », du 23 au 30 novembre 2009, auprès d’un échantillon de 1 001 personnes âgées de 35 à 75 ans, représentatif de la population française selon la méthode des quotas.
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