Des scientifiques de l'université du Colorado développent actuellement un test sanguin dans le but de prédire l'arrivée de la ménopause deux ans avant son apparition.
Ce test repose sur la mesure de l'hormone anti-müllérienne (AMH) dont les niveaux de sécrétion tendent à diminuer lorsque le cycle d'ovulation s'achève. Cruciale pour le développement des organes génitaux, cette hormone est un bon indicateur pour évaluer la jauge ovarienne, autrement dit le capital fertilité. Pour mener cette étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue « The Journal of clinical endocrinology & metabolism », les chercheurs américains ont suivi plus de 1 500 femmes préménopausées, âgées pour la plupart de 45 à 50 ans, en utilisant un test ELISA. En analysant leurs échantillons sanguins pour déterminer les niveaux d'AMH, les scientifiques sont parvenus à prédire le moment des dernières menstruations prévues, entre 12 et 24 mois avant qu'elles ne surviennent.
Comme le soulignent les auteurs de l'étude, anticiper l'arrivée de la ménopause permettrait aux femmes de pouvoir prendre des décisions plus avisées pour leur santé, notamment arrêter une contraception ou envisager de débuter un traitement hormonal substitutif (voir notre article « abonné »).
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