La pollution de l’air est causée par les particules fines et par les gaz, principalement les oxydes d’azote mais aussi l’ozone, connu pour épuiser les antioxydants du stratum corneum.
« Le problème concerne tout le monde et n’affecte pas que les zones urbaines ou les grandes villes asiatiques, prévient le Pr Jean Krutmann, expert international UV et pollution, qui a mené une étude épidémiologique de grande envergure. L’effet délétère de la pollution sur la peau est accru par le rayonnement UV et il y a un besoin urgent et croissant de cosmétiques permettant de protéger la peau des agressions environnementales. »
Dans ses travaux récents, présentés au Congrès mondial de la dermatologie en juin 2015, le spécialiste a montré que, sur une période de cinq ans, l’exposition à l’ozone était fortement associée à la formation de rides sur le visage. Elle accroît également l’oxydation des lipides qui constituent le ciment gras de la barrière cutanée ; son fonctionnement défensif est altéré en surface et en profondeur.
La sensibilité cutanée est alors exacerbée et on constate une augmentation significative de cas d’urticaire (3,8 %), d’eczéma (2,9 %), de dermatites de contact (3,2 %) et d’éruptions cutanées (2,7 %). Ces dommages surviennent même aux taux relativement bas de pollution.
Plus surprenant, une forte corrélation a été établie entre la suie (un constituant majeur des microparticules) et les taches pigmentaires. Les travaux conduits par le Pr Krutmann sur plus de 800 femmes vivant dans la région industrielle de la Ruhr (Allemagne) ont montré une augmentation de 25 % de taches pigmentaires sur les joues. Des résultats similaires (23 %) ont été constatés lors d’une étude réalisée en 2015 sur 1 800 femmes chinoises exposées à du dioxyde d’azote.
Le Dr Dominique Moyal, directeur scientifique La Roche-Posay, insiste sur la synergie nocive entre les radiations UV (particulièrement les UVA) et les agents polluants. « Particules et soleil génèrent l’un et l’autre des dérivés actifs de l’oxygène qui peuvent amplifier l’inflammation. La pollution augmente également la production de sébum ; celui-ci contient des squalènes qui, oxydés, vont contribuer à la formation des points noirs. »
Les stratégies recommandées
Pour aider la peau à résister, un comité scientifique d’experts, constitué sous l’égide de La Roche-Posay, a élaboré une stratégie dermocosmétique globale de protection. Leurs recommandations composent une routine de soin qui permet d’éliminer les particules polluantes, de renforcer la barrière cutanée et de protéger la surface de la peau.
Cette routine a été cliniquement testée à Shanghai sur 53 femmes à peau sensible vivant dans une zone fortement polluée. Les Laboratoires La Roche-Posay ont assemblé le meilleur de la correction et de la réparation cutanées dans un soin de jour unique : Redermic R Corrective UV SPF 30. Au cœur de la formule, le rétinol pur, l’anti-âge de référence des dermatologues.
Les chercheurs sont parvenus à le stabiliser pour maintenir son action anti-âge pendant le jour. Pour accompagner cet actif star, la formule intègre un bouclier défensif composé d’un complexe filtrant à large spectre anti-UVA et UVB, et la carnosine, antioxydant naturellement présent dans la peau.
« Pour que l’ensemble offre une efficacité optimale, la galénique a été travaillée pour obtenir une texture anti-adhérence qui empêche les particules fines de se fixer à la surface de l’épiderme, précise Muriel Bayer Vanmoen, responsable La Roche-Posay. Le soin permet de s’affranchir de tous les impacts : l’impact coloriel au niveau de la mélanine (teint terne, taches), l’impact structurel (érosion du derme et formation des rides) et l’impact fonctionnel (altération des défenses). » Ce soin de jour est parfaitement adapté à tous les types de peaux, même sensibles, et aux hommes.
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