Le Laboratoire Bioiberica se réjouit de l'homologation de son antiarthrosique à action lente (chondroïtine et glucosamine) en France grâce à une procédure de reconnaissance mutuelle avec l'Espagne.
Selon les pays et les dosages, la glucosamine est considérée comme un médicament ou peut être incluse dans des compléments alimentaires ciblant les troubles articulaires.
Alors que les antiarthrosiques d'action lente (contenant de la glucosamine) ont été déremboursés en France en 2015 pour cause de service médical insuffisant (lire notre article « abonné »), le laboratoire espagnol Bioiberica annonce l'homologation dans cinq pays européens de son médicament contenant ces deux principes actifs. Il précise que ce traitement des symptômes de l'ostéoarthrite est homologué « en tant que médicament éthique en France, en Autriche, en Hongrie, en Pologne et en Finlande, par le biais d'un processus de reconnaissance mutuelle avec l'Espagne ». Pour le laboratoire, cela signifie que les agences du médicament « des différents pays attestent de l'efficacité et de l'innocuité de l'association chlorhydrate de glucosamine et sulfate de chondroïtine ».
Bioiberica s'appuie sur l'étude MOVES, parue dans « Annals of the Rheumatic Diseases », qui conclut à une efficacité comparable de l'association chondroïtine-glucosamine comparée à l'anti-inflammatoire célécoxib après six mois de traitement chez les patients souffrant d'ostéoarthrite et se plaignant de douleurs d'intensité modérée à forte. La société envisage de signer des accords de licence et de distribution avec des sociétés spécialisées dans le domaine ostéoarticulaire pour lancer le produit dans les cinq pays concernés.
Après le déremboursement intervenu le 1er mars 2015 en France, c'est au tour de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), chargée notamment de la nutrivigilance, d'annoncer une enquête en cours sur les compléments alimentaires composés de glucosamine et de chondroïtine. Elle publiera ses recommandations prochainement. Ces deux substances actives sont particulièrement surveillées. Ainsi, un an plus tôt, c'est la DGCCRF qui a publié un bilan sur ces « compléments alimentaires à visée articulaire ».
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