QUEL QUE SOIT le comportement alimentaire, il existe un stockage des graisses dans le tissu adipeux sous forme d’adipocytes. Lorsque ceux-ci sont trop sollicités, ils donnent naissance à des préadipocytes qui, en se différenciant, aident les cellules graisseuses saturées à déposer leurs acides gras dans d’autres cellules. Ils contribuent ainsi à augmenter la masse graisseuse. « On est dans la découverte du tissu adipeux qui n’est plus considéré uniquement comme un espace de stockage de gras que l’on ne sait pas éliminer ; on parle maintenant de maladies du tissu adipeux », explique le Dr Patrick Serog, médecin nutritionniste. En effet, ce tissu est capable de se comporter comme une glande endocrine qui sécrète des hormones, d’interagir avec les bactéries présentes dans nos intestins, de provoquer des réactions inflammatoires et des thromboses. « Il ne suffit plus de maigrir mais de savoir comment fonctionne le tissu adipeux, constate le nutritionniste. Le diabétique ne doit plus se contenter de savoir lire sa glycémie, il doit avoir des repères concernant l’impact de ses repas et de l’activité physique qu’il pratique sur sa glycémie. » La base du traitement du diabète de type 1 ou 2 repose sur un bon équilibre alimentaire et le maintien d’une activité physique régulière et adaptée.
Afin d’aider le patient à mesurer les bénéfices de ses efforts et afin de soutenir les principes d’éducation délivrés par le médecin, le laboratoire japonais Arkray, inventeur du premier lecteur de glycémie portable, a équipé son nouveau lecteur, le Glucocard X-mini plus, de deux fonctionnalités essentielles qui viennent en complément d’une lecture fiable et rapide de la glycémie.
Les « plus » de X-mini plus.
Ce nouveau lecteur a réponse à tout et à tous. Il permet de réduire la contrainte du diabète et d’éduquer le patient pour lui donner plus de liberté par rapport à sa pathologie. « Le diabétique ne se contentera plus de lire des résultats, il va pouvoir les analyser en se servant de moyennes spécifiques et de graphiques de tendance, sous forme d’histogrammes, pour évaluer individuellement l’impact de ses efforts sur son diabète et les adapter en conséquence, annonce Romain Labedan, du Laboratoire Arkray. Si ses efforts sont récompensés, il sera plus motivé pour les poursuivre et deviendra meilleur observant de son traitement. » La fonction Info Repas du lecteur permet ainsi au patient de distinguer les glycémies réalisées à jeun et après le repas, de préciser la quantité d’aliments consommée (sous forme de barre) selon qu’elle est faible, normale et importante ; il peut ensuite analyser les résultats de façon individuelle ou sous forme de moyennes spécifiques, et visualiser en un clin d’œil l’évolution de ses glycémies et l’impact de l’alimentation sur ses valeurs glycémiques. La fonction Activité physique lui permet, par le même processus, d’évaluer l’efficacité de sa pratique sportive, et d’ajuster la « dose » quotidienne ou hebdomadaire d’activité physique en lui consacrant un temps dédié afin de lutter contre la sédentarité. « L’activité physique se « prescrit » comme un médicament, elle a ses règles. Le mouvement s’inscrit dans un principe thérapeutique et il doit se faire de façon adéquate pour avoir un effet bénéfique », affirme Fabien Pillard, de l’Observatoire du mouvement, dont la devise est « la santé pour le mouvement et le mouvement pour la santé ».
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