Mieux vaut arrêter de fumer d’un seul coup que progressivement. Une étude publiée par des chercheurs britanniques dans le journal « Annals of internal medicine », établit qu’un sevrage brutal augmente les chances de réussite durable de 25 %.
697 fumeurs adultes ayant décidé d’arrêter de fumer se sont prêtés à l’étude. Un premier groupe a dû arrêter de fumer du jour au lendemain. Un second groupe a été amené à réduire graduellement de 75 % durant deux semaines la consommation de tabac avant le sevrage total. Tous bénéficiaient d’un soutien, de conseils et de substituts nicotiniques. L’ensemble de ces candidats ont été évalués de manière hebdomadaire au cours des quatre semaines suivant l’arrêt du tabac, puis une fois au bout de six mois. À chacun de ces intervalles, le sevrage effectif a été vérifié grâce à une mesure du taux de monoxyde de carbone expiré.
Il s’avère que, passé un délai de quatre semaines, 49 % des candidats ayant cessé de fumer « brutalement » n’avaient pas repris. Ils n’étaient que 39 % dans le groupe ayant arrêté progressivement. De même, au bout de six mois, cette proportion persistait : 22 % avaient cessé totalement le tabac dans le premier groupe contre 15,5 % dans le second. « Arrêter brutalement augmente ainsi de 25 % les chances de réussir son sevrage », concluent les chercheurs. Ces derniers précisent que ces résultats sont obtenus auprès de personnes ayant bénéficié d’un soutien psychologique et d’un traitement de substitution à la nicotine.
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