PLUSIEURS DONNÉES révèlent un paradoxe dans le comportement des patients : plus le psoriasis a un impact sur la qualité de vie, plus il limite les activités quotidiennes, plus il est jugé sévère par le patient, et moins l’observance est bonne. Parmi les raisons liées au traitement, la fréquence d’application joue un rôle important : une seule application quotidienne favorise l’observance, en revanche, plus d’une par jour constitue un véritable frein. Tout comme la fréquence d’application, des aspects négatifs comme un traitement long à appliquer (temps de pénétration dans la peau), pas assez efficace, comportant des effets secondaires ou jugés désagréables (odeur, traces de gras sur les vêtements ou le linge) sont fréquemment reprochés. Ces causes d’inobservance signifient que la galénique du produit est un déterminant majeur.
La forme gel vient enrichir la gamme Daivobet pour le traitement topique du psoriasis en plaques léger à modéré du corps. Une étude a testé trois galéniques (pommade, crème et gel) sur des patients atteints de psoriasis sur le corps. Ces galéniques ont été évaluées sur la peau lésée selon les critères suivants : application, aspect collant, visibilité. Résultats : 95 % des patients trouvent le gel très facile ou facile à appliquer, 75 % considèrent qu’il n’est pas du tout collant ou très peu collant (il sèche vite), 67 % le jugent totalement invisible ou invisible, incolore et inodore. Employé également pour traiter le cuir chevelu, Daivobet gel est très simple d’utilisation, il ne coule pas (son action est exclusivement ciblée sur les lésions). Lipophile et sans alcool, il n’irrite pas et il agit sans décapage préalable. De plus, qu’il soit utilisé pour le corps ou le cuir chevelu, il ne nécessite qu’une seule application par jour.
Une association rapidement efficace et bien tolérée.
Le produit associe dans sa composition un analogue de la vitamine D3, le calcipotriol, et un dermocorticoïde, le dipropionate de bétaméthasone. Une étude internationale a comparé son efficacité avec celle de chacun des composants dans le même gel. Ces produits ont été appliqués une fois par jour sur une durée de huit semaines, chez des patients adultes présentant une atteinte légère (22,5 %), modérée (58,8 %), et sévère (17,9 %) et très sévère (0,8 %). « En prenant en compte le critère principal d’efficacité (pourcentage de patients avec un psoriasis contrôlé à huit semaines), Daivobet gel est plus efficace que ses composants pris séparément chez les patients majoritairement atteints de psoriasis léger et modéré au niveau du tronc et des membres, déclare le Dr Bruno Halioua (Institut Alfred Fournier-Paris). Les améliorations se manifestent dès la première semaine d’application. » Quant à la survenue d’effets indésirables lésionnels et périlésionnels, l’incidence est plus faible dans le groupe Daivobet gel.
Pour sa 2e édition, le Salon du psoriasis et du rhumatisme psoriasique, organisé par l’Association pour la lutte contre le psoriasis (APLCP), donne rendez-vous le 2 avril 2011 de 9 heures à 19 heures à l’Espace Charenton, 327 rue de Charenton 75012 Paris. www.aplcp.org ou 01.42.39.02.55.
3 questions à…
Françoise Amouroux
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