IL Y A des états qui entraînent des démangeaisons qui sont extrêmement gênantes pour le patient. C’est le cas des brûlures : la démangeaison en est une complication fréquente.
Dans une étude réalisée chez la souris, Klas Kullander et coll. ont mené un travail de recherche sur les cellules nerveuses qui transfèrent l’information « douleur liée à la chaleur ».
Quand ces neurones perdent leur capacité à transmettre les signaux, les animaux réagissent moins à la chaleur, comme on pouvait s’y attendre. Mais aussi, de manière surprenante, ils se mettent à se gratter sans relâche.
Ces observations lient la douleur par brûlure à une régulation de la sensibilité à la démangeaison. Les nerfs qui font transiter ces deux types d’informations semblent communs.
Les démangeaisons extrêmes sont très désagréables et difficiles à traiter, notent les auteurs. Décrypter les facteurs sous-jacents permettrait de développer de nouvelles formes de traitement du prurit, par exemple en activant de manière sélective certaines fibres nerveuses. Une voie de recherche poursuivie par Kullander et coll., qui espèrent parvenir à « éteindre la démangeaison à sa source ».
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Françoise Amouroux
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