Selon la nouvelle terminologie, il est recommandé désormais de dénommée celle-ci « infection urinaire masculine ». La contamination de la prostate est soit rétrograde (via l’urètre et la vessie), soit par voie hématogène. Il s’agit d’une urgence médicale.
Le tableau clinique typique est représenté par une infection urinaire fébrile (fièvre de l’ordre de 39 – 40 °C), associé à des douleurs abdominales.
Parfois, il s’agira d’une rétention aiguë des urines provoquée par la prostatite. Ou encore d’une dysurie, de brûlures mictionnelles et d’une pollakiurie.
Le diagnostic met à profit, l’examen clinique (toucher rectal douloureux, parfois déconseillé), l’échographie (non systématique), l’ECBU (les germes le plus souvent en cause sont Escherichia coli, les klebsielles, Enterobacter et Proteus).
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