LE SOJA reste aujourd’hui l’une des plantes les plus étudiée par la communauté scientifique. Les propriétés des isoflavones qu’il contient sont largement reconnues sur les troubles de la ménopause et leur action représente une alternative naturelle aux traitements conventionnels pour le maintien d’une bonne qualité de vie. Durant ces dernières années, ces actifs ont été mis en cause et suspectés d’être à l’origine d’effets délétères potentiels pour le sein et l’endomètre. « Après une décennie d’études, les conclusions des travaux scientifiques publiés en 2009 et 2010 confirment qu’ils n’ont aucun effet sur la densité mammaire et l’hyperplasie de l’endomètre, et elles octroient même au soja de nouvelles propriétés bénéfiques, annonce Jocelyn Petit, chef de produits pathologies de la femme des laboratoires Arkopharma. Directement concernés par ces accusations injustifiées, nous avons mené une étude clinique d’efficacité et d’innocuité avec l’extrait spécifique et standardisé de Phyto Soya. » L’étude multicentrique internationale ouverte, menée sur trois ans, a inclus 395 femmes ménopausées depuis au moins deux ans, âgées de 45 à 65 ans et souffrant de bouffées de chaleur. Le traitement consistait pendant trois ans en l’administration quotidienne de 70 mg d’isoflavones de Phyto Soya. La particularité de cet extrait est d’être issu de l’hypocotyle (tégument) de la graine plus riche en isoflavones que la graine entière, avec des concentrations très élevées en daïdzine (5 %) qui est le seul isoflavone précurseur de l’équol. Ce métabolite possède l’activité estrogénique la plus forte des isoflavones, et les femmes capables de transformer la daïdzine en équol bénéficient des effets les plus importants sur les troubles du climatère.
Une innocuité à long terme.
Les trois protocoles de l’étude ont été évalués par des biopsies de l’endomètre, des mammographies et des échographies endovaginales. Les résultats à trois ans montrent qu’aucun changement significatif de l’épaisseur de l’endomètre n’a été signalé entre l’admission et la fin du traitement, seul un cas d’hyperplasie simple sans cytologie atypique a été constaté. Les résultats des mammographies sont similaires à ceux observés lors de la visite d’admission, aucun changement de densité mammaire n’a pu être observé et aucune patiente n’est passée d’une classe bénigne à une classe à risque. Les investigateurs ont jugé la tolérance comme excellente (74 %) ou comme bonne (24 %), et 69 % des femmes ont noté une excellente tolérance. Le seul événement récurrent était des troubles gastro-intestinaux signalés par 4,3 % des femmes. L’efficacité a été évaluée dans une étude menée pendant quatre mois sur 75 femmes ménopausées recevant 70 mg/jour d’isoflavones de Phyto Soya versus placebo, et 73 % d’entre elles ont approuvé l’efficacité du produit avec une diminution des bouffées de chaleur de 61 % à quatre mois versus 21 % dans le groupe placebo.
« Les études citées et leurs conclusions ne peuvent pas être extrapolées à d’autres extraits de soja de composition en daïdzine et génistine différente, prévient Laurent Martineau, directeur marketing. Ces résultats font de Phyto Soya le seul produit du marché disposant d’un tel niveau de preuves cliniques publiées, en termes de d’efficacité, de sécurité et d’innocuité pour aborder la ménopause en toute sérénité. »
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