Après les infectiologues, les pédiatres et les pneumologues s’engagent pour la vaccination.
La Société française de pédiatrie, présidée par le Pr A. Chantepie, et sa commission éthique « recommandent fortement » aux professionnels de santé travaillant en pédiatrie de se faire vacciner, afin de réduire le risque d’être des vecteurs de diffusion du virus. « Entre un risque potentiel lié à la vaccination, a priori extrêmement faible, et un risque potentiellement mortel d’une infection à H1N1 chez un sujet fragile tel qu’un enfant jeune, a fortiori porteur d’une pathologie sous-jacente, il appartient aux professionnels concernés d’assumer leurs responsabilités. » La SFP souligne aussi l’importance pour les professionnels de santé de maintenir au mieux la continuité des soins face à une épidémie qui alourdit déjà considérablement les tâches des libéraux et des hospitaliers.
De son côté, la Fédération française de pneumologie souligne que la vaccination est actuellement le seul moyen dont on dispose pour éviter les formes graves. Alors que « les seuls effets secondaires connus du vaccin sont, sur les deux à trois jours qui suivent l’injection, une douleur au point d’injection, une rougeur, voire un œdème, parfois accompagné d’une sensation de malaise, de douleurs musculaires, de maux de tête et d’un peu de fièvre ». Qualifiant certaines informations qui circulent de « fantaisistes et irresponsables », elle affirme que « le vaccin réduit la fréquence du syndrome de Guillain-Barré induit par la grippe », que le sel de mercure (thiomersal) contenu à de très faibles concentrations dans le vaccin pour éviter les contaminations bactériennes ne s’accumule pas dans l’organisme et que « son innocuité est parfaitement démontrée », et enfin que les adjuvants sont utilisés dans de nombreux vaccins depuis des années « sans avoir provoqué le moindre signal de pharmacovigilance ». « Faites-vous vacciner sans tarder ! », conclut la Fédération.
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