La consommation de caféine est-elle associée à un risque majoré de fibrillation atriale (FA) ? La question est controversée. C’est dire l’intérêt d’une étude issue de la Women’s Health Study qui répond par la négative.
Ce nouveau travail prospectif, publié dans l’« American Journal of Clinical Nutrition », a porté sur 33 638 femmes en bonne santé (notamment pas de FA ou autre maladie cardio-vasculaire), qui avaient en moyenne 45 ans à l’entrée dans l’étude. Au cours d’un suivi de 1993 à 2009 (en moyenne 14,4 ans), on a enregistré la survenue de 945 passages en FA. On a pu établir 5 quintiles en fonction de la consommation de caféine (22, 135, 285, 402 et 656 mg/j) et comparer la fréquence de la FA en fonction de cette consommation : le taux de FA ajusté en fonction de l’âge était dans ces quintiles respectivement de 2,15, 1,89, 2,01, 2,24 et 2,04 événements par 1 000 personnes-années de suivi. Ce qui correspond à des hazard ratios de 1,00, 0,88, 0,78, 0,96 et 0,89. Enfin, l’incidence de la FA était indépendante de la source de caféine (café, thé, cola, chocolat).
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