L’Académie nationale de médecine s’insurge : pourquoi les décongestionnants nasaux pris par voie orale (pseudo-éphédrine, phényléphrine) sont-ils encore disponibles sans ordonnance, alors que les formes nasales (éphédrine, phényléphrine, oxymétazoline, naphazoline, tuaminoheptane) sont toutes soumises à prescription ? Les sages soulignent en effet que ces médicaments - pris par voie orale comme par voie nasale - améliorent l’obstruction nasale, mais qu’ils ont également une action vasoconstrictrice systémique, faisant courir le risque d’hypertension, d’accidents vasculaires cérébraux, de troubles neurologiques, etc. Même si, admettent les académiciens, les effets indésirables notifiés avec ces produits sont très rares (moins de 1 pour 1 million de boîtes vendues). Toutefois, quand cela arrive, ces effets sont graves et imprévisibles. « Ils surviennent tant avec les formes orales que nasales et dans certains cas, dans le cadre d’un mésusage », rapportent les académiciens Jean-Paul Giroud et Jean-Louis Montastruc. Face à ce constat, l’Académie de médecine « recommande que les vasoconstricteurs administrés per os - qui ont une balance bénéfice/risque moins favorable que les vasoconstricteurs administrés par voie nasale - soient délivrés uniquement sur ordonnance ».
Ordonnance obligatoire pour les vasoconstricteurs ?
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Publié le 30/06/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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