DES CHERCHEURS de la faculté Johns Hopkins viennent de publier dans « Cell Metabolism » une étude sur le génome et l’épigénome chez l’homme et la souris, minces et obèses. D’après l’analyse plus de 7 millions de sites d’ADN adipocytaire, les scientifiques ont d’abord mis en évidence de nettes différences dans la présence des groupes méthyl entre les souris obèses et minces. De façon surprenante, ils ont constaté également que l’obésité entraînait les mêmes changements épigénétiques chez l’homme. Certaines méthylations touchaient des gènes clairement identifiés dans le diabète de type 2 et d’autres des gènes dont la responsabilité n’avait pas été établie de façon aussi probante.
« Cinquante millions d’années d’évolution séparent les souris et les hommes. Il est donc intéressant que l’obésité provoque les mêmes changements epigénétiques dans les deux espèces », explique le Pr Andrew Feinberg, l’un des auteurs de l’étude.
Selon William Wong du Johns Hopkins, « cette étude propose une liste de gènes dont le rôle dans le diabète n’était pas connu (...) Ils offrent de nouvelles idées de cibles potentielles pour traiter le diabète de type 2 ».
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