Favorable à la vente des tests de grossesse hors des pharmacies, le ministre de l’Économie sociale et solidaire et de la Consommation, Benoît Hamon, se dit toutefois opposé à une quelconque remise en cause du monopole de vente sur les médicaments. Pour lui, le conseil prodigué par les pharmaciens est essentiel. Déjà, en juillet, sa collègue au gouvernement chargée de la Santé, Marisol Touraine, affirmait que l’hypothèse d’une commercialisation de spécialités en grande surface n’était pas envisagée, après que l’idée ait été avancée dans un rapport de l’Autorité de la concurrence (« le Quotidien » du 15 juillet). Les pressions sur le gouvernement sont toujours aussi vives. Dans le cadre de l’examen du projet de loi Consommation, le président de l’UFC-Que choisir, Alain Bazot, a ainsi déploré qu’il « aborde le sujet de l’accès de tous aux médicaments par le petit bout de la lorgnette ». « Nous sommes favorables à une libéralisation de l’ensemble du secteur des médicaments en autoprescription », martèle-t-il, avec « une possibilité de vente en grande surface, mais à condition que cela soit l’œuvre d’un pharmacien ». Exactement comme le propose l’Autorité de la concurrence… Et Michel-Édouard Leclerc.
Monopole sur les médicaments : le gouvernement tient bon
Publié le 16/09/2013
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3029
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