C’EST BIEN CONNU, les voyages forment la jeunesse. Ce qui l’est moins, c’est qu’ils peuvent parfois être créateurs de jeunesse. Lundi, à bord du TGV Thalys qui ralliait Paris à Bruxelles, naissait ainsi une petite fille un peu trop pressée de venir au monde. La naissance à grande vitesse, assistée par deux médecins et deux infirmières qui se trouvaient à bord, s’est très bien passée. Et, selon la formule consacrée, la mère et l’enfant se portent bien. Cette première pour la ligne TGV Paris-Bruxelles (créée en 1996) a ému la compagnie Thalys à tel point que son directeur général a offert à la petite voyageuse clandestine un « passe à vie » qui fera d’elle une invitée permanente. Un train peut en cacher un autre. À 300 km/heure l’incroyable rencontre faite par un autre TGV, la même semaine, aurait pu se terminer plus mal. Un homme est couché à plat ventre sur la voie ferrée qui relie Quimper à la capitale, le conducteur l’aperçoit, freine et met quelque 800 mètres à arrêter son convoi pour finalement voir l’homme couché se relever indemne.
Pour ceux qui, au début du XXe siècle croyaient la barre symbolique des 100 km/h infranchissable sans dommage pour l’homme, voilà deux preuves au moins que le miracle de la vie est compatible avec les très grandes vitesses.
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