Les interférons exercent des activités anti-inflammatoires et immunomodulatrices. Ils modifient la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique et diminuent le passage des lymphocytes autoréactifs du sang périphérique vers le système nerveux central.
Le glatiramère est composé de 4 acides aminés identifiés dans la protéine basique de la myéline, suspectée d’être un antigène impliqué dans la sclérose en plaques. Il est supposé que par un mécanisme complexe, la glatiramère induise la sécrétion de cytokines anti-inflammatoires.
Le fingolimod est un agoniste de récepteurs à la sphingosine 1-phosphate situés sur les lymphocytes qui permettent aux lymphocytes activés de sortir des ganglions lymphatiques. Il séquestre les lymphocytes activés dans les organes lymphoïdes périphériques.
Le natalizumab bloque l’entrée des lymphocytes activés dans le système nerveux central. Il s’agit d’un anticorps monoclonal reconnaissant une intégrine, molécule d’adhésion présente à la surface des lymphocytes et monocytes activés.
Le tériflunomide est le métabolite actif du léflunomide (utilisé dans la polyarthrite rhumatoïde : Arava). Il inhibe la synthèse de la pyrimidine en bloquant la dihydro-orotate déhydrogénase, ce qui entraîne une diminution de la prolifération des lymphocytes T et B activés.
Le diméthyl fumarate exercerait plusieurs types d’action : activation du facteur de transcription NrF2, qui contrôle l’expression de gènes intervenant dans l’immunité et codant des enzymes de détoxication impliquées dans la lutte contre le stress oxydatif, diminution de la sécrétion de cytokines et de l’expression des molécules d’adhésion des cellules effectrices du système immunitaire.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques