À partir d’octobre 2017, quatre médicaments à base de lévothyroxine seront disponibles en pharmacie, dont 90 000 boîtes trimestrielles d’Euthyrox, ancienne formule de Lévothyrox.
« Dès la mi-octobre, quatre médicaments à base de lévothyroxine seront mis à disposition des patients et des professionnels de santé en France », annonce l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) dans un communiqué. Il s’agit de : Lévothyrox comprimé (nouvelle formule), L-Thyroxine Serb solution buvable en gouttes, L-Thyroxin Henning comprimé et, temporairement, Euthyrox comprimé, médicament équivalent à l’ancienne formule de Lévothyrox.
• En ce qui concerne la nouvelle formule de Lévothyrox, l’ANSM rappelle que « les patients qui ne rencontrent pas de problème avec cette nouvelle formule, ou qui sont stabilisés avec celle-ci, ne doivent pas changer de traitement ». L’agence indique avoir réalisé des contrôles du médicament courant septembre dans ses laboratoires suite aux déclarations d’effets indésirables. Les résultats ont confirmé sa bonne qualité.
• L'ANSM rappelle également que la L-Thyroxine Serb, solution buvable en goutte, doit être réservée en priorité aux enfants de moins de 8 ans, aux personnes ayant des troubles de la déglutition et aux patients ayant déjà eu une prescription de cette spécialité avant le 31 août 2017.
• La L-Thyroxin Henning (Sanofi), en comprimé sécable, sera importée d’Allemagne, sous forme de conditionnement trimestriel et des notices traduites en français seront remises aux patients par les pharmaciens.
• Enfin, le recours à l'Euthyrox comprimé sécable du Laboratoire Merck, équivalent du Lévothyrox ancienne formule, ne sera que temporairement disponible à partir du 2 octobre. 90 000 traitements en conditionnement trimestriel seront importés d'Allemagne. Une notice traduite en français sera remise par le pharmacien. « Il devra être prescrit exclusivement en dernier recours aux patients, en nombre limité, qui rencontrent des effets indésirables durables avec les autres médicaments », martèle l'ANSM.
Par ailleurs, afin d'étendre encore l'offre thérapeutique, d'autres médicaments pourraient ultérieurement être commercialisés en France.
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