Les solutions nasales : le soulagement de l'obstruction nasale repose principalement sur l'installation de sérum physiologique ou d'eau de mer purifiée, en pipette chez le nourrisson et en spray chez les enfants et adultes. Ces solutions peuvent être enrichies avec d'autres actifs tels que des fluidifiants (polysorbate 80), des oligo-éléments pour stimuler l'immunité, ou des substances adoucissantes (aloe vera). L'association avec des antiseptiques (ammonium quaternaire) n'a pas démontré de supériorité. On distingue les solutions hypertoniques et les solutions isotoniques. Les solutions hypertoniques, plus salées, induisent une décongestion de la muqueuse par phénomène osmotique ; l'eau diffuse du milieu le moins concentré (la muqueuse nasale) vers le milieu le plus concentré.
Formes orales pour décongestion nasale : des médicaments per os sont indiqués pour soulager la congestion nasale. Il s'agit des vasoconstricteurs sympathomimétiques dont la pseudo-éphédrine, ou des antihistaminiques (chlorphénamine, phéniramine). Des formules jour/nuit sont proposées pour prendre en compte les effets de la pseudo-éphédrine sur le sommeil (le comprimé pour la nuit contient un antihistaminique). Les médicaments contenant un vasoconstricteur sont de plus en plus controversés en raison des risques auxquels ils exposent, notamment cardiovasculaires. Leur balance bénéfice/risque a été remise en question à plusieurs reprises. En 2011, la CNPV (Commission nationale de pharmacovigilance) a recommandé que ces médicaments soient sur prescription médicale obligatoire. Les spécialités de pseudo-éphédrine sont contre-indiquées chez l'adolescent de moins de 15 ans, chez les sujets ayant des antécédents cardiovasculaires, en cas de risque de glaucome ou de rétention urinaire. Ils sont déconseillés chez les sportifs car ils peuvent induire une réponse positive lors des tests antidopage. Le traitement ne doit pas durer plus de 4 jours. Pour les spécialités contenant un antihistaminique, le traitement doit être limité à 5 jours. Les patients doivent être mis en garde contre le risque de somnolence. Ces médicaments sont également contre-indiqués en cas de risque de glaucome ou de rétention urinaire.
Antalgiques et antipyrétiques : le traitement de première intention est le paracétamol. L'aspirine et l'ibuprofène peuvent être utilisés en seconde intention. Dans de nombreuses spécialités, le paracétamol est associé à une substance vasoconstrictrice (pseudo-éphédrine) ou un antihistaminique. Ces associations exposent à un risque de surdosage en paracétamol, à rappeler lors de la délivrance.
Homéopathie, aromathérapie et oligothérapie : les huiles essentielles préconisées contre le rhume, et plus largement contre les affections virales de l’hiver, sont principalement ravintsara, niaouli et eucalyptus. Des présentations prêtes à l’emploi existent, associant plusieurs huiles essentielles. Des produits pour fumigations, composées d’un mélange d’huiles essentielles, ou pour application sur la poitrine (Vicks Vaporub) sont également disponibles.
En oligothérapie, on utilise des préparations à base de cuivre, pour ses propriétés anti-infectieuses, de manganèse pour son activité anti-inflammatoire et antiallergique, et de soufre considéré comme stimulant immunitaire. Il s'agit de spécialités pour voie orale (Actisoufre, Granions) ou pour voie nasale (Stérimar Cuivre). L'association cuivre/or/argent peut être conseillée en convalescence, après un épisode infectieux.
En homéopathie, des spécialités homéopathiques sont disponibles, comme Coryzalia. Les médicaments du rhume sont Allium cepa en cas d'écoulement clair, ou Sticta pulmonaria et Sambucus nigra pour le nez bouché. Hydrastis, Kalium bichromicum ou Mercurius solubilis sont proposés en cas d'écoulement épais. La pommade Homéoplasmine est conseillée pour soulager l'irritation du nez.
Formes orales pour décongestion nasale : des médicaments per os sont indiqués pour soulager la congestion nasale. Il s'agit des vasoconstricteurs sympathomimétiques dont la pseudo-éphédrine, ou des antihistaminiques (chlorphénamine, phéniramine). Des formules jour/nuit sont proposées pour prendre en compte les effets de la pseudo-éphédrine sur le sommeil (le comprimé pour la nuit contient un antihistaminique). Les médicaments contenant un vasoconstricteur sont de plus en plus controversés en raison des risques auxquels ils exposent, notamment cardiovasculaires. Leur balance bénéfice/risque a été remise en question à plusieurs reprises. En 2011, la CNPV (Commission nationale de pharmacovigilance) a recommandé que ces médicaments soient sur prescription médicale obligatoire. Les spécialités de pseudo-éphédrine sont contre-indiquées chez l'adolescent de moins de 15 ans, chez les sujets ayant des antécédents cardiovasculaires, en cas de risque de glaucome ou de rétention urinaire. Ils sont déconseillés chez les sportifs car ils peuvent induire une réponse positive lors des tests antidopage. Le traitement ne doit pas durer plus de 4 jours. Pour les spécialités contenant un antihistaminique, le traitement doit être limité à 5 jours. Les patients doivent être mis en garde contre le risque de somnolence. Ces médicaments sont également contre-indiqués en cas de risque de glaucome ou de rétention urinaire.
Antalgiques et antipyrétiques : le traitement de première intention est le paracétamol. L'aspirine et l'ibuprofène peuvent être utilisés en seconde intention. Dans de nombreuses spécialités, le paracétamol est associé à une substance vasoconstrictrice (pseudo-éphédrine) ou un antihistaminique. Ces associations exposent à un risque de surdosage en paracétamol, à rappeler lors de la délivrance.
Homéopathie, aromathérapie et oligothérapie : les huiles essentielles préconisées contre le rhume, et plus largement contre les affections virales de l’hiver, sont principalement ravintsara, niaouli et eucalyptus. Des présentations prêtes à l’emploi existent, associant plusieurs huiles essentielles. Des produits pour fumigations, composées d’un mélange d’huiles essentielles, ou pour application sur la poitrine (Vicks Vaporub) sont également disponibles.
En oligothérapie, on utilise des préparations à base de cuivre, pour ses propriétés anti-infectieuses, de manganèse pour son activité anti-inflammatoire et antiallergique, et de soufre considéré comme stimulant immunitaire. Il s'agit de spécialités pour voie orale (Actisoufre, Granions) ou pour voie nasale (Stérimar Cuivre). L'association cuivre/or/argent peut être conseillée en convalescence, après un épisode infectieux.
En homéopathie, des spécialités homéopathiques sont disponibles, comme Coryzalia. Les médicaments du rhume sont Allium cepa en cas d'écoulement clair, ou Sticta pulmonaria et Sambucus nigra pour le nez bouché. Hydrastis, Kalium bichromicum ou Mercurius solubilis sont proposés en cas d'écoulement épais. La pommade Homéoplasmine est conseillée pour soulager l'irritation du nez.
En phytothérapie, la propolis est proposée pour ses propriétés anti-infectieuses et tonifiantes, et l’échinacée en prévention des maux de l’hiver. Le bien-être respiratoire peut être amélioré par le thym ou l’eucalyptus. Le pelargonium est par ailleurs doué de propriétés antibactériennes, antivirales et immunostimulantes non spécifiques reconnues. Belivair Rhume Pelargonium (comprimé), composé d'extrait sec de racine de pélargonium est ainsi indiqué dans le traitement des symptômes du rhume. De même, Activox Rhume Pelargonium (Flacon de 30 ml, avec compte-gouttes) est indiqué chez l'adulte, l'adolescent et l'enfant dès l'âge de 6 ans.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques