Les points clés

Publié le 16/03/2009
Article réservé aux abonnés

Le cancer du col de l’utérus se place en terme d’incidence au huitième rang des cancers féminins avec près de 3 400 cas par an. C’est une infection sexuellement transmissible et les agents responsables sont les papillomavirus humains (HPV), particulièrement les génotypes 16 et 18 responsables à eux seuls de 70 % du total de ces cancers. Ces virus, très fréquents, sont en grande majorité éliminés naturellement par les femmes mais pour 10 % d’entre elles, ils peuvent persister et entraîner des lésions précancéreuses (dysplasies) dont la chronicité favorise le développement d’un cancer du col. Leur élimination rapide offre un maximum de chance de guérison définitive, le traitement par laser ou conisation est préconisé en fonction du grade de sévérité de la dysplasie. Le frottis cervico-utérin reste l’examen de référence pour dépister ces lésions précocement et il est recommandé aux femmes de 25 à 65 ans. Deux vaccins anti-HPV sont maintenant disponibles, l’un quadrivalent (Gardasil) et l’autre bivalent (Cervarix). Même s’ils ne protègent qu’à 70 % environ du cancer du col, ils représentent une innovation majeure et un espoir pour les adolescentes. C’est idéalement avant les premiers rapports sexuels que cette vaccination doit être proposée (entre 9 et 14 ans), mais elle ne doit en aucun cas se substituer au dépistage par frottis.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2647