- L’existence de 4 espèces de plasmodium explique celle de tableaux pathologiques de gravités variables.
- Seule l’infection à Plasmodium falciparum expose à un risque mortel, mais on observe aussi des cas graves à P. Vivax.
- Lors des accès palustres, des poussées de fièvre se succèdent avec des délais variables selon l’espèce en cause.
- En fonction de l’agent responsable, de nouvelles crises sont possibles avec des intervalles se comptant en mois, voire en années.
- La chimioprophylaxie doit être adaptée au pays de destination et son choix tenir compte des caractéristiques de chaque sujet ; elle doit être systématiquement associée à des mesures préventives antimoustiques.
- Les accès palustres surviennent en général 2 à 3 semaines après le retour en France ; mais un délai plus long ne doit pas empêcher d’y penser.
- La symptomatologie typique d’un accès palustre est constituée par une fièvre élevée, des frissons intenses et des sueurs profuses ; mais chez l’enfant, les signes digestifs peuvent être au premier plan (attention au risque de confusion avec une gastro-entérite).
- Certains symptômes évoquent un paludisme grave : troubles de la conscience, convulsions, hypoglycémie, hémoglobinurie ; ils doivent conduire à consulter en urgence.
3 questions à…
Françoise Amouroux
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