Les causes de la constipation sont multiples et le plus souvent sans gravité. De simples mesures hygièno-diététiques sont souvent très efficaces et suffisantes.
Pour certaines personnes, accomplir quotidiennement cet acte banal devient une véritable obsession qui peut accentuer les troubles en incitant à passer un temps excessif aux toilettes ou à abuser de laxatifs.
Au long cours, une constipation occasionnelle répétée peut être la cause d'une incontinence anale (elle touche 5 % de la population générale et jusqu'à 30 % les sujets âgés). 10 % des femmes développent une thrombose hémorroïdaire au troisième trimestre de leur grossesse et 20 % durant le post-partum.
Une alimentation insuffisante et déséquilibrée, une mauvaise hydratation, un manque d'activité physique, une polymédication aux effets plus ou moins constipants aggravent la situation. Il est difficile de faire la part des choses.
Un verre d'eau fraîche le matin dès le réveil déclenche les sécrétions biliaires et peut provoquer la selle. La marche, la gymnastique, le vélo ou la natation renforcent la ceinture abdominale et améliorent le transit intestinal.
Grâce à la technique du biofeedback, le patient apprend à faire travailler les bons muscles à l'aide de pressions électriques enregistrées sur un écran, amenant ainsi une meilleure coordination entre les intestins et le sphincter anal.
Pourquoi les selles sont-elles dures et sèches ?
La paroi du côlon a, entre autres fonctions, celle de réabsorber l'eau présente dans les matières fécales. En l'absence d'une hydratation régulière et suffisante, cette réabsorption d'eau dans le gros intestin peut conduire à un "dessèchement" des selles rendant leur élimination difficile.Quand s'inquiéter ?
Paradoxalement, la constipation chronique est vécue dans l'indifférence et avec résignation par les personnes qui en souffrent, alors qu'une constipation passagère inquiète celles qui sont habituées à des selles régulières. Elle devient très vite synonyme d'occlusion.Pour certaines personnes, accomplir quotidiennement cet acte banal devient une véritable obsession qui peut accentuer les troubles en incitant à passer un temps excessif aux toilettes ou à abuser de laxatifs.
Quelles sont les complications possibles ?
Une prise en charge tardive peut occasionner des douleurs abdominales, des ballonnements et un inconfort majeur. Dans certains cas, il peut se produire des crises hémorroïdaires sévères et des fissures anales nécessitant des traitements instrumentaux et/ou chirurgicaux.Au long cours, une constipation occasionnelle répétée peut être la cause d'une incontinence anale (elle touche 5 % de la population générale et jusqu'à 30 % les sujets âgés). 10 % des femmes développent une thrombose hémorroïdaire au troisième trimestre de leur grossesse et 20 % durant le post-partum.
Quand parle-t-on de maladie des laxatifs ?
En cas d'abus, les laxatifs peuvent provoquer une irritation du côlon avec altération de la muqueuse intestinale associée à une dépendance. Cela se traduit par une alternance de diarrhées et de constipations accompagnées de coliques.Pourquoi la constipation est-elle plus fréquente avec l'âge ?
La personne âgée présente souvent des épisodes de constipation passagers sur fond de constipation chronique. Elle est volontiers une grande consommatrice de laxatifs et une adepte d'une automédication sans contrôle.Une alimentation insuffisante et déséquilibrée, une mauvaise hydratation, un manque d'activité physique, une polymédication aux effets plus ou moins constipants aggravent la situation. Il est difficile de faire la part des choses.
Comment relancer la motricité intestinale ?
La première mesure est d'instaurer un régime riche en fibres et une hydratation suffisante. Faire trois repas quotidiens, si possible dans le calme, et boire de 1,5 à 2 litres d'eau par jour en privilégiant les eaux minérales riches en magnésium contenant plus de 50 ml/l (Rozana, Hépar, Quezac, Contrex).Un verre d'eau fraîche le matin dès le réveil déclenche les sécrétions biliaires et peut provoquer la selle. La marche, la gymnastique, le vélo ou la natation renforcent la ceinture abdominale et améliorent le transit intestinal.
Quels sont les aliments qui favorisent le transit ?
Les fibres retiennent l'eau, augmentent le volume des selles et accélèrent le transit. Elles stimulent aussi les contractions de l'intestin. Il est conseillé de privilégier les fibres alimentaires contenant de la pectine, de la cellulose et des mucilages non digérés par l'intestin. Essentiellement les produits comme les légumes verts, la salade, les fruits frais ou secs (prune, figue…), les céréales ou le pain complet.Comment les consommer ?
Les légumes doivent être consommés cuits, les fruits épépinés, cuits ou en compote. Il est préférable de les peler le moins possible car c'est dans la peau que se trouvent le plus de fibres. Il ne faut pas tomber dans l'excès inverse en augmentant trop brutalement l'apport en fibres, cela peut provoquer des ballonnements et des flatulences.Quels sont aliments à éviter ?
Il faut éviter les aliments qui ont tendance à fermenter comme les haricots blancs, les choux ou les lentilles. La consommation de féculents et de farineux (pommes de terre, bananes, riz…) doit être limitée. Les plats riches en graisse ou épicés doivent aussi être consommés avec modération.Quand consulter ?
Dans tous les cas, une constipation d'apparition brutale ou d'aggravation récente, l'émission de sang dans les selles, un amaigrissement, doivent conduire à consulter médecin. Certaines constipations sont dues au développement d'une tumeur digestive ou d'une maladie inflammatoire qui entrave le passage des aliments dans le tube digestif. Il arrive que la constipation s'associe à un intestin irritable. Dans ce cas, il n'est pas rare que la constipation s'accompagne d'épisodes de diarrhées.Comment établir un diagnostic ?
Le diagnostic va se baser sur l'interrogatoire. Un examen clinique peut révéler un ventre dur et ballonné, les selles peuvent être senties à la palpation de l'abdomen. Si nécessaire, le spécialiste peut prescrire des examens afin de préciser l'origine de la constipation. Une radio de l'abdomen montrera une stagnation des matières fécales, un toucher rectal recherchera un bouchon de selles, appelé fécalome.Existe-t-il des explorations fonctionnelles favorables ?
L'une d'entre elles est la manométrie ano-rectale qui permet d'étudier la sensibilité du rectum et du sphincter. Dans certains cas de constipation, généralement terminale, des séances de rééducation périnéale peuvent être nécessaires.Grâce à la technique du biofeedback, le patient apprend à faire travailler les bons muscles à l'aide de pressions électriques enregistrées sur un écran, amenant ainsi une meilleure coordination entre les intestins et le sphincter anal.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques