Le létrozole n’a pas tenu ses promesses pour l’induction de l’ovulation dans le traitement de l’infertilité. Le NICHD Repoductive Medicine Network, une équipe des National Institutes of Health américains, montre sur 900 couples dans une étude du « NEJM » que l’inhibiteur de l’aromatase fait moins bien que le traditionnel clomiphène.
En juillet 2014, la même équipe avait suggéré dans le même journal que le létrozole pouvait être une alternative valable dans le syndrome des ovaires polykystiques. « Les femmes dans le groupe létrozole ont eu moins de naissances vivantes, mais 4 fois plus de grossesses multiples que le groupe clomiphène », indique Esther Eisenberg, l’un des auteurs.
L’étude a comparé trois groupes de 300 patientes, létrozole, clomiphène et gonadotrophine. Si les gonadotrophines avaient le plus fort taux de naissances vivantes (32,2 %) contre 23,3 % dans le groupe clomiphène (18,7 % dans le groupe létrozole), les Américains recommandent d’utiliser le clomiphène, car il donnait le moins de grossesses multiples 1,3 % par rapport à 13,4 % pour les gonadotrophines.
Infertilité inexpliquée
Les espoirs déçus du létrozole
Publié le 28/09/2015
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
« New England Journal of Medicine », publié le 23 septembre 2015.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3203
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques