SOUS le plus grand glacier d’Islande, le Bardabunga est entré en éruption le 16 août dernier. Un caprice de la nature qui n’est pas sans conséquence sur l’environnement. Car depuis, les poussières volcaniques crachées par l’immense cratère voyagent dans l’atmosphère au gré des vents. La semaine dernière, des pics de pollution aux fines particules et de vapeurs soufrées ont ainsi été relevés en France, notamment en Bretagne, et jusqu’en région parisienne où une alerte à la pollution a été lancée par Airparif. Les 23 et 24 septembre, notamment, cette pollution atmosphérique était, selon les ingénieurs du réseau de veille environnemental, pour une grande part liée au phénomène tellurique. Les seuils d’informations (au-delà de 50 microgrammes de particules PM 10 par m3) étant atteints, les femmes enceintes, les jeunes enfants, les personnes âgées ou encore celles souffrant de pathologies respiratoires ou cardiaques étaient alors invités à limiter leurs déplacements et les activités physiques de plein air. On toussait à Paris, à cause d’un volcan. Du fait du déplacement des masses d’air, la responsabilité du volcan dans la pollution francilienne est passée, en fin de semaine dernière, au second plan, derrière la pollution liée au transport routier. Plus forte que la catastrophe naturelle, l’empreinte écologique des activités humaines avait repris le dessus…
Environnement et santé
Le volcan fume, le parisien tousse
Par
Publié le 29/09/2014
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
DIDIER DOUKHAN
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3118
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques