C'est la question posée par l'AP-HP qui vient de lancer une étude comparative entre le vapotage (avec ou sans nicotine) et la varénicline, alias Champix. Le recrutement est en cours dans 12 villes de France. Avis aux motivés !
Afin d'évaluer l'efficacité de la cigarette électronique comparée à un traitement médicamenteux, en l'occurrence le Champix, dans le sevrage tabagique, l'AP-HP lance l'étude EC-SMOKE et cherche à recruter au moins 650 volontaires fumant au moins 10 cigarettes par jour, âgés de 18 à 70 ans et souhaitant arrêter de fumer. Les participants seront pris en charge dans 12 consultations de tabacologie d'hôpitaux à Angers, Caen, Clamart, Clermont-Ferrand, La Rochelle, Lille, Lyon, Nancy, Nîmes, Paris, Poitiers et Villejuif. Ils seront suivis pendant six mois après l'arrêt du tabac, arrêt qui doit intervenir dans les 7 à 15 jours après le début de l'étude.
Les participants seront répartis en trois groupes par tirage au sort en double aveugle. Le groupe placebo recevra des comprimés placebo et des e-liquides sans nicotine. Le groupe nicotine recevra des comprimés placebo et des e-liquides avec nicotine (12 mg/ml) et le groupe varénicline recevra des comprimés de varénicline et des e-liquides sans nicotine. Les deux premiers groupes se verront fournir une e-cigarette à puissance réglable et les e-liquides, avec ou sans nicotine, auront une saveur « tabac blond ». Les résultats sont attendus d'ici à 4 ans et « pourraient aider à déterminer si la cigarette électronique peut figurer parmi les dispositifs approuvés comme aide au sevrage tabagique », précise l'AP-HP.
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