L’avantage des huiles essentielles (HE) est de ne pas induire de résistance bactérienne, elles sont toujours actives grâce à leur variété biochimique et leur large spectre d’action. Elles se présentent en flacons unitaires et s’emploient par voie orale (sur un support neutre), cutanée (en bains, frictions, ou en massages en diluant les HE avec des huiles végétales) et respiratoire (en diffusion, inhalation). Il existe des mélanges antiviraux et/ou immunostimulants déjà réalisés par les fabricants à base d’HE de ravintsara, niaouli, pin sylvestre, romarin à cinéole, eucalyptus globuleux ou radié, menthe poivrée…).
La disponibilité des gammes Puressentiel, Phytosun’aroms, Olioseptil, Arkential, Extrane, Phytaroma, Pranarôm offre un large éventail de choix… Pour un rhume simple ou un début d’état grippal, on peut associer inhalations sèches sur un mouchoir ou un oreiller et inhalations humides, frictions cutanées avec quelques gouttes sur le thorax, le dos ou la nuque. La diffusion pour assainir l’atmosphère se fait avec un alambic (toujours à la mode), un diffuseur électrique, un vaporisateur aux quatre coins d’une pièce, ou plus simplement avec l’humidificateur du radiateur. Il ne faut pas trop chauffer les HE sinon elles perdent leurs qualités, et respecter leurs contre-indications chez les jeunes enfants, les asthmatiques et les allergiques.
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Françoise Amouroux
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