« Je travaille en ville et à l’hôpital, explique Sylvain Bailleux, kinésithérapeute à l’hôpital Béclère de Clamart. Les enfants hospitalisés pour bronchiolites sont très différents de ceux rencontrés en ville : beaucoup plus graves, en détresse respiratoire, perfusés, sous oxygène. Bien sûr, la kiné n’a jamais permis
de guérir plus vite d’un virus, mais le désencombrement bronchique améliore le sommeil des enfants et leur appétit. Ils supportent mieux la maladie. Qui osera dire aux parents d’enfants atteints de mucoviscidose que le désencombrement ne sert à rien ? Certes, le coût de la kiné en ville est monumental et ce n’est pas fait partout ailleurs. Il n’y a pas d’autre moyen d’avancer que de lancer un essai clinique en ville. »
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