Savoir distinguer l’entorse légère (foulure) qui est un simple étirement (l’articulation étant encore fonctionnelle) de l’entorse moyenne ou grave, qui relève impérativement d’une consultation médicale, est un exercice parfois difficile en officine de ville. Il nous faut connaître les questions indispensables à poser, notamment : perception ou non d’un craquement ? Sensation de déchirure pendant le traumatisme ? Intensité de la douleur ? Capacité à reprendre appui ? Œdème modéré ou d’apparition immédiate et en œuf de pigeon ? Ecchymose franche, diffuse et d’apparition rapide ? Face aux signes de gravité, nous devons éliminer l’hypothèse d’une entorse bénigne. Nous sommes ici au cœur d’une des missions qui nous ont été confirmées par la loi HPST : les soins de premier recours. Il s’agit d’évaluer la gravité de la situation et de donner les premiers conseils avant que le patient ne consulte le médecin.
Dans le cas d’une entorse bénigne, nous devons avoir en tête les mesures à initier à l’officine (glaçage modéré) et les recommandations à formuler : prise orale d’un antalgique de niveau 1, voire application d’un topique anti-inflammatoire, si absence de contre-indication, consulter un médecin si le lendemain, le volume de la cheville a augmenté ou s’il existe une ecchymose diffuse ou une douleur au point d’appui.
Enfin, nous devons être performant en matière de prévention : conseils sur le choix des chaussures et le port éventuel d’une chevillère de contention.
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Françoise Amouroux
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