De gros progrès ont été accomplis ces dernières années dans la prise en charge des maladies rhumatismales, souvent grâce à une meilleure connaissance de leur physiopathologie. C’est le cas, par exemple, des rhumatismes inflammatoires, notamment de la polyarthrite rhumatoïde.
Il faut espérer que, dans les prochaines années, d’autres maladies rhumatismales bénéficieront d’avancées thérapeutiques aussi notables. Évoquons ici l’arthrose qui représente la deuxième cause d’invalidité en France, touchant entre 9 et 10 millions de patients et dont les conséquences médicoéconomiques sont loin d’être anodines en termes notamment d’arrêt de travail. Certes l’arthrose se soigne grâce à de nombreux moyens, médicamenteux ou non, qui permettent souvent de retarder le recours à la chirurgie. Mais il reste encore beaucoup à faire : par exemple, pouvoir poser un diagnostic plus précoce de la maladie afin d’initier des mesures préventives ou protectrices avant que la dégradation du cartilage ne soit irréversible, mieux identifier les facteurs génétiques et environnementaux qui participent à son développement, préciser le rôle de l’inflammation dans l’arthrose et ouvrir la voie à des thérapies futures…
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