Ces derniers mois, on assiste à l’arrivée de nouvelles molécules par voie orale actives sur la SEP : mise sur le marché du Tecfidera gélule gastrorésistante à 120 ou 240 mg de fumarate de diméthyle aux propriétés anti-inflammatoires et immunomodulatrices, indiqué dans la forme rémittente récurrente ; obtentions récentes d’AMM, par exemple, pour un immunomodulateur, le tériflunomide cp 14 mg, indiqué dans les formes RR.
Mais tous ces traitements ciblent le système immunitaire dans le but de diminuer l’inflammation. Au regard des connaissances actuelles de la maladie, ceci ne semble pas suffisant. On espère des médicaments qui favorisent la réparation de la myéline : un essai clinique de phase II évaluant un anticorps monoclonal qui favorise la remyélinisation est actuellement en cours, ainsi que d’autres sur des molécules neuroprotectrices…
Enfin, il convient de rappeler la mise sur le marché récente de la fampridine (Fampyra cp), médicament à prescription restreinte indiqué pour l’amélioration de la capacité de marche et celle à venir du Sativex (solution pour pulvérisation buccale à base d’extrait mou de feuille et fleur de cannabis, riche en tétrahydrocannabinol et cannabidiol), classé stupéfiant et indiqué dans le traitement, chez l’adulte, des symptômes liés à la spasticité modérée à sévère due à une SEP et n’ayant pas suffisamment répondu à d’autres traitements antispastiques.
Tous ces nouveaux médicaments parfois complexes et aux effets indésirables potentiellement graves, nécessitent de notre part une grande vigilance lors de la dispensation et de l’accompagnement des patients. Ceci nous amène à souligner le caractère indispensable d’une mise à jour de nos connaissances dans ce domaine.
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Françoise Amouroux
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