Apparus dès la fin des années 1960 dans des pays comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou le Danemark, les TSO ont été introduits tardivement en France. Ainsi, l’autorisation de mise sur le marché du Subutex remonte seulement à 1995. Aujourd’hui, la France se situe néanmoins parmi les pays européens ayant le plus grand nombre de patients en TSO rapporté à sa population âgée de 15 à 64 ans. Le choix de la BHD comme principal TSO et son cadre réglementaire ont permis une forte disponibilité de ces traitements par rapport aux autres pays, tout en limitant le nombre de surdoses liées aux opiacés, moins nombreuses en France que dans des pays comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni.
Si le bilan des 20 années de pratique des TSO est positif (meilleur accès aux soins, amélioration de l’alliance thérapeutique, contribution aux actions de réduction des risques associés aux usages de drogues, coopération entre les différents acteurs de soin des addictions,...), il n’en reste pas moins une importante part d’ombre constituée par le mésusage, le détournement, les trafics, les intoxications aiguës,...). En dépit des mesures de contrôle de l’Assurance-maladie, des détournements de BHD persistent qui constituent un revers négatif qu’il convient de prendre en compte.
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Françoise Amouroux
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