Le point de vue de l’UTIP

Publié le 25/05/2010

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La période des vacances va commencer et nous allons être questionnés sur l’opportunité de se faire vacciner contre l’hépatite A. Oui, dirons-nous, si le séjour a lieu dans un endroit où l’hygiène est précaire. Dans cette situation, la vaccination concerne tout particulièrement les personnes atteintes d’une maladie chronique qui les fragilise. Les enfants peuvent être vaccinés dès l’âge d’un an. L’occasion de pratiquer une vaccination contre l’hépatite A est aussi celle de vérifier si le carnet de vaccinations est bien à jour !

Il nous faut aussi rappeler les règles élémentaires d’hygiène qu’une protection vaccinale ne doit pas faire négliger. Les sanitaires doivent être nettoyés tous les jours avec de l’eau de Javel diluée, sans oublier les boutons de chasse d’eau et les poignées de porte ! Les légumes et fruits consommés crus doivent être abondamment rincés avec de l’eau potable, les mains doivent être lavées régulièrement, avant chaque repas et chaque fois qu’on s’est rendu aux toilettes. Si les coquillages, les fruits et les crudités ont la réputation d’être la principale source alimentaire d’hépatite A, d’autres aliments ont été incriminés : desserts, glaces, sandwichs, en particulier. D’une manière générale, toute denrée manipulée sans précaution d’hygiène par une personne infectée et qui ensuite est consommée crue ou insuffisamment cuite peut être responsable de la maladie. Mais, la contamination indirecte par ingestion d’eau ou d’aliment contaminés est plus rare que la contamination féco-orale. Cette dernière est de loin la plus habituelle, le plus souvent directe de personne à personne.

Il existe aussi une transmission sexuelle du virus de l’hépatite A, surtout dans les communautés homosexuelles, favorisées par les contacts oroanaux et une possible, bien que non démontrée, transmission salivaire ou urinaire. Mais dans près de la moitié des cas, aucune source infectieuse n’est retrouvée.