Au risque de vous surprendre, apprenez que les masques médicaux classiques ne sont pas aussi efficaces qu’il y paraît. Car si ces barrières hygiéniques empêchent bien les gouttelettes de salive, chargées en virus, d’être reçues ou envoyées par le porteur du masque, elles ne captent pas vraiment l’agent pathogène. C’est pour remédier à cette insuffisance que des chercheurs anglais ont planché et mis au point un revêtement déjà capable de piéger plus de 99 % des virus de la grippe. Sur une base de coton, les scientifiques ont ajouté une couche de glycoprotéines à la surface desquelles des glucides, comparables à ceux présents sur les muqueuses nasale et de l’œsophage, captent les virus de passage. Relativement économique, ce « piège à virus » presque parfait pourrait trouver d’autres applications que la grippe dans la lutte contre les virus du SRAS et du MERS CoV, assurent ses concepteurs dont l’imagination va encore bien plus loin : « on pourrait appliquer cette technologie à des filtres qui seraient placés à l’intérieur même du flux sanguin », proposent-ils comme ultime développement. Un filtre à virus à changer tous les dix ans, comme le vulgaire filtre à huile d’une voiture ? Les mécanos du corps humain ne sont décidément pas en panne d’inspiration…
Prévention.
Le « piège à virus » parfait
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Publié le 24/03/2016
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Un revêtement actif qui ne se contente pas de filtrer
Crédit photo : Phanie
D. D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3251
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