Dans tout examen radiologique impliquant l’injection d’un produit de contraste, il est nécessaire d’analyser les avantages espérés comparativement aux risques potentiellement encourus, qui ne cessent de diminuer avec les nouveaux produits, même si certains accidents demeurent imprévisibles.
Notamment en ce qui concerne les produits de contraste iodés, mais cela est en partie vrai aussi pour les produits destinés à l’IRM, la connaissance de la ou des pathologies du patient est indispensable au choix du produit ainsi que des traitements en cours.
Les principales situations à risque avec les produits iodés sont représentées par l’insuffisance cardiaque sévère, l’insuffisance rénale, un état de déshydratation, le syndrome néphrotique, la cirrhose décompensée, le myélome, l’asthme et les antécédents de réactions anaphylactoïdes aux produits de contrastes iodés.
Sans autre facteur de risque, le diabétique et le patient âgé ne constituent pas des sujets à risque particuliers.
Prudence chez les patients à la filtration rénale plus ou moins altérée suivant un traitement par IEC, ARA II ou AINS. Le traitement doit être interrompu pour une durée de 48 heures après l’injection de PCI. Il n’est plus recommandé de l’interrompre 48 heures avant l’examen. Le traitement est réintroduit après contrôle de la fonction rénale.
Une bonne hydratation du patient avant l’examen est une recommandation d’ordre général.
Les patients ayant des antécédents de réactions allergiques peuvent bénéficier quelques heures avant l’examen d’une prémédication à base de corticoïde (Cortancyl, Médrol) ou d’un antihistaminique sédatif (Atarax).
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