« NOUS AVONS VOULU cet événement annuel au siège de l’UTIP, qui a pour objectif de prendre un temps de réflexion sur l’exercice professionnel et sur son environnement, d’un point de vue sociétal », indique le président de l’UTIP, Thierry Barthelmé. Après avoir abordé des thèmes aussi divers que la procréation médicalement assistée, le cancer ou le vieillissement, cette 6e Journée nationale sera consacrée au diabète. La matinée abordera des sujets comme « les signes avant-coureurs du diabète de type 1 », avec Carine Choleau, de l’association Aide aux jeunes diabétiques, et la physiopathologie du diabète de type 2, avec le Pr Jean-François Gautier, diabétologue à l’hôpital Saint-Louis (Paris). Le Pr Gérard Slama, ancien chef du service diabétologie de l’Hôtel-Dieu (Paris) et Olivier Bourdon, pharmacien à l’hôpital Robert-Debré (Paris) feront le point sur les médicaments du diabète de type 2, tandis que le Pr Serge Halimi, chef de service endocrino-diabétologie du CHU de Grenoble, interviendra sur l’autosurveillance glycémique.
L’après-midi débutera par la conférence du Pr Gérard Réach, chef du service endocrinologie de l’hôpital Avicenne (Paris) sur l’EBM (Evidence Based Medecine), l’éducation thérapeutique et le principe d’autonomie du patient. Suivra une table ronde sur l’accompagnement des patients, avec la participation du Pr André Grimaldi, de la Pitié-Salpêtrière (Paris) et Gérard Raymond, président de l’Association française des diabétiques (AFD). En conclusion de la journée, l’UTIP présentera un consensus interprofessionnel national sur la prise en charge des patients diabétiques de type 2.
Harmoniser les pratiques.
En effet, l’UTIP a mis en place une formule améliorée de sa journée nationale, en organisant en amont six ateliers dans six grandes villes françaises, réunissant les professionnels de santé de la région. « Notre objectif est de réaliser le premier consensus interprofessionnel sur la prise en charge d’un patient diabétique à l’officine, et ainsi harmoniser les pratiques et sécuriser la dispensation », indique Marina Jamet, vice-présidente de l’UTIP et organisatrice de la Journée nationale. Pour Thierry Barthelmé, cela équivaut à un « guide de recommandations pratiques de prise en charge, qui fera référence pour tous et partout en France, dont la synthèse publique sera faite le 31 mai ».
Comme l’an passé, cette Journée nationale se prolongera par des soirées de formation en région. Ainsi, si plus de 300 pharmaciens sont attendus à Paris pour la Journée nationale, plusieurs milliers d’autres pourront bénéficier d’une soixantaine de soirées en région, qui s’échelonneront sur une année, à partir de novembre prochain. « De plus, nous allons mettre en ligne, sur notre site Internet, des podcasts des interventions de la journée, accessibles à tous les pharmaciens à l’issue de la Journée nationale. Nous diffuserons aussi un guide de recommandations sous format électronique, que nous ferons imprimer. »
Le thème de la Journée nationale de 2013 n’est pas encore arrêté, mais tout reste possible. « C’est la définition du pharmacien qui veut cela. Il se doit d’être généraliste et de s’intéresser à tous les aspects du citoyen qu’il sert. C’est pour cela que le pharmacien est l’allié de toutes les étapes de la vie. L’UTIP sera toujours là pour l’accompagner. »
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques